Les photos publiées sur cette page sont disponibles Mis à jour le : 17/01/2022 Au sommaire : Rue de Loisy, sentiers des Vanottes et Cachot, le FC-ATTON, retour par la rue de Pont à Mousson Les ouvrages du Froidmont, randonnée de mémoire, du 7 mars 2021 Le 22 août : "Atton, d’hier, @ demain", sentiers de mémoires, à Verdun Instant de souvenir réitéré, à l’abri de la Haie Baraud, le 12 septembre 2021
Prochaines réflexions : 1914/1918 : Atton, en Forêt de Facq, la Baraque des Romains, Forêt de Facq, le camp SCHWAEBLE... Cette page présente, sur carte, la position des édifices, des sentiers de promenade, des lieux de mémoire, des lieux-dits…à Atton Première réflexion, d’une longue série, des "Sentiers
de mémoire virtuelle" : 15 septembre 2020 : "Ce bunker qui a protégé leurs parents durant les bombardements"Au premier plan, Nicole et André
Richit, les propriétaires du terrain où est situé le bunker de 14, sur
le ban de la commune de Mousson. Source : Est Républicain, du 16 septembre 2020 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Dossier de presse proposé à l’Est Républicain, le 12 septembre 2020, par François Iung : Atton libéré, le 16 septembre 1944, initiative citoyenne Samedi 12 septembre, une petite équipe d'Attonais passionnés d'histoire locale s'est rendue en Forêt de Facq, à proximité du lieu où, en septembre 1944, une quarantaine d'Attonais s'étaient protégés des bombardements avant la libération. Pour honorer leur mémoire, ils ont souhaité se réunir sur ce lieu chargé d'histoire à l'occasion du 76ème anniversaire de la libération d'Atton. Attention : l’accès à l’intérieur de ces ouvrages est particulièrement
dangereux : Office national des forêts : face aux chenilles processionnaires du chêne soyez vigilants Santé publique France : maladie de Lyme et prévention des piqures de tiques Témoignage des jours précédents la libération d'Atton : « Bernard IUNG (1933/2012), en septembre 1944, a 11 ans. Il habite au 20, rue de Loisy, avec sa mère, Marie (gérante de l’alimentation ′La Source′) et sa grand-mère Alphonsine. Son père Gabriel, surnommé Jean, est prisonnier dans un M-Stammlager (Stalag) XII F-Kommando. 1004, en Allemagne. En septembre
1944, les Allemands les forcent à creuser des tranchées, dans le jardin. Marie
y a juste le temps d’y enfouir quelques objets, dont : du vin et la
ménagère de couverts en argent. Puis, ils sont chassés par les Allemands.
Ils vont se réfugier, avec une quarantaine de villageois, dans un abri
français de 1914, en forêt de Facq, la Haie Baraud. Cet abri, était inondé
d’environ une hauteur d’un mètre d’eau. Un tapis de rondins de bois est disposé
pour pouvoir y loger. Pendant l’offensive l’abri est bombardé. Du bétail resté
dehors est tué. Les hommes rejoignent le village, pour tenter d’arrêter
l’incendie, qui se propage vers le nord du village. Les Allemands chassent les
habitants de l’abri, vers l’est. S’en suit une marche forcée, pour certains,
jusqu’à MORHANGE. Le premier soldat américain que Bernard rencontre, c’est à
MORVILLE. Il est prisonnier des Allemands. Il lui offre du chocolat… Le 16 septembre, de retour au village, libéré, toutes les maisons de la rue de LOISY ont brulé, depuis le haut du village, jusqu’au numéro 20 et une bombe est tombée dans le jardin. La cache est pulvérisée. Marie, Alphonsine et Bernard vont s’installer dans la cave, qui seule, reste en état. La voute est encore toute chaude.
Après lalibération : 20, Rue de Loisy, Rue des Dames, maison Marx Bernard évoquait, également, du survol des raids
de bombardiers alliés, vers l’Allemagne. Un jour, il voit un bombardier se
détacher de sa formation, certainement en difficulté, perdre de l’altitude et
larguer son chargement de bombes dans la Moselle. Bernard se rappelait des
centaines de poissons morts, remontés à la surface ». Commémoration
en 1947/48 du séjour forcé, dans l’abri, en forêt de Facq, Haie Baraud
(orthographe exact : Haye Bareau, en haut, à droite sur le plan, en haut de cette page), en septembre 1944, lors de lalibération, commentaires manuscrits : Bernard Iung
1947/1948 : Commémoration Forêt de Facq, Haie Baraud (photo 02) - Source François Iung Mis à jour, le 17/10/2020
1947/1948 : Commémoration Forêt de Facq, Haie Baraud (photo 02) - Source François Iung Mis à jour, le 12/10/2020 Les identifications de ces trois photos, en fichier PDF Madame Julia Chartier, née Deloge, rue de Mousson Source : Jean-Louis THEOBALD C'est toute la rue de Mousson. Et une famille Respaut de St-Martin,
1947/1948 : Commémoration Forêt de Facq, Haie Baraud (photo 03) - Jean-Louis THEOBALD Mis à jour, le 17/10/2020 L’Est Républicain (date ?) Source :
Jean Louis Théobald La Croix de guerre 1939-1945 aété attribuée à ATTON par le secrétaire d'Etat aux forces Armées, Max LEJEUNE, le 11 novembre 1948, avec la citation suivante à l'ordre du régiment (étoile de bronze) : «
Village déjà très éprouvé pendant la guerre 1914-1918 par sa situation à
proximité immédiate de la ligne de feu ; a payé un tribut
exceptionnellement lourd pendant les combats de septembre 1944 pour la
libération de la Lorraine. Sa
population brutalement évacuée par les Allemands, n'est rentrée que pour
retrouver les 2/3 de ses maisons totalement détruites et les autres gravement
endommagées. Avec
une résignation admirable, la presque totalité des habitants s'est refusée à
quitter le village, préférant s'installer dans ses ruines que de s'expatrier,
donnant ainsi le plus bel exemple de courage et d'attachement au sol natal.
Deux victimes militaires, trois civiles. » Atton fait partie des 209 communes de France à porter sur son blason les deux croix de guerre (1914/1918 et 1939/1945). Voir page : Armes d'Atton Le 12 septembre 2020, devoir de mémoire, des enfants et petits enfants L’abri français de 1914 mesure une quinzaine de mètres de long. Malgré la canicule, il est encore inondé. Il est composé d’un couloir, entre les deux entrées, légèrement orientées, pour éviter le tir en enfilade. Au milieu du couloir, on aperçoit, l’entrée d’une une pièce. Le chapeau, de la buse de ventilation, a disparu. Témoin du bombardement, des trous d'obus, encore bien visibles En souvenir, une gerbe de chardons de Lorraine a été déposée. Un instant de silence a été observé à la mémoire des trois civils d’Atton morts pendant la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que des trois militaires : - Richit Paul, le 15/06/1940, - Thomas J., le 14/03/1945, - Colin G., 28/03/1945. Au premier
plan, notre Historien local, Pierre Morin et son épouse Pierrette, Paul et
Nicole Marsal (propriétaires du site) Nicole, née Richit et sa sœur Andrée, en
septembre 1944, s’étaient réfugiées à Morville. Elles sont les filles de
Paul Richit, Mort pour la France, le 15/06/1940, à Maranville, en Haute Marne. ------------------------------------ Témoignage de Jean Louis Théobald, le 20/09/2020 : L’abri se situait à quelques dizaines de mètres de celui-ci. Actuellement au niveau de l’autoroute, il a été détruit, pour le passage de celle-ci. En 1941, devant l'abri, déguisé en bedeau, son frère : Gilbert Théobald En venant d’Atton, au bout de chemin de Retonlieu, on entre dans le bois et dans le 2e virage, puis à 100 mètres, on se trouvait sur le bunker enterré, et il y avait beaucoup de muguet; il a été détruit avec la passage de l'autoroute, en 1970. Camp SCHWEABLE : Journaux des marches et opérations (JMO), 277e régiment d'infanterie Lien : MEMOIRE DES HOMMES (élément 36)
Source : Jean-Louis THEOBALD : Elément 36 : Plan du Camp SCHWAEBLE (novembre 1915) Camp SCHWAEBLE, hôpital, abri de 15 mètres de long Journaux
des marches et opérations (JMO), 40e division d'infanterie/ Source : Jean-Louis THEOBALD Nous étions devant un abri hôpital, de 1914/1918, à quelques mètres-prêt. De tout cœur avec nos anciens. ------------------------------------ Non loin de l’abri, passait en 1870 le chemin de fer Rémilly/Pont à Mousson. Il y a 150 ans. Vient de paraître, à lire sur : Tu es de ATTON si... Le 16 octobre 2020, témoignage de Jeanine,
petite fille de Victor OLIVETAN,
Avant 1939, Jeanine habite chez
ses parents, à Pont à Mousson. Son père, Paul Gabriel se bat sur la ligne Maginot, au nord de la Lorraine. A
l’armistice de juin 1940, il ne se rend pas, mais rejoint la Zone libre, dans
le Périgord, à Sainte Foix la Grande*, à l’Est de Bordeaux.
http://www.ajpn.org/commune-Sainte-Foy-la-Grande-33402.html http://www.saintefoylagrande.net/ Victor
OLIVETAN, le grand-père, de Jeanine, habitait à l’angle de la rue de
Nomeny et de Mousson, actuellement la rangée de garages. Il l’accueille ainsi
que sa mère et son frère.
Son père, Paul Gabriel parviendra à rejoindre Atton, via Paris. Il fut
démobilisé. L’oncle André, de Jeanine est fait prisonnier
en Lorraine, puis en Allemagne. Sans pouvoir donner de ses nouvelles, il ne
sera libéré qu’en 1946. Son épouse et son fils seront accueillis à Atton. ′La
grange des petits chats′ : Le père et la mère de Jeanine
les nommaient ainsi, vis-à-vis de leurs enfants. En fait, ils dissimulaient des
prisonniers de guerre Français, évadés, dans la grange voisine. Ils les habillaient
en civils, détruisaient leur uniforme ′Kriegsgefangener′ (Prisonnier de guerre),
les nourrissaient, les lavaient... Puis ils les conduisaient à la gare de
Dieulouard, où ils étaient pris en charge par un agent de la SNCF, qui les
conduisait, vers Nancy. Ils eurent quelques nouvelles de leurs évadés. Jusqu’au
jour où ils apprirent qu’à Nancy, certains étaient arrêtés. L’agent de la SNCF
était un ′collabo′… La ferme d’en face était hermétiquement fermée. Il y
avait un grand nombre de prisonniers Russes. En 1944, les
combats, s’intensifiaient. Au milieu de la nuit retentissait une sirène. Ils
devaient immédiatement "se rendre
aux abris" : la cave voutée de nos voisins. Radio Londres : presque tous les soirs, malgré la
ronde des "Germaniques". Pendant que la
mère de Jeanine confectionnait un drapeau
tricolore, un Allemand s’est introduit dans la cuisine. En larmes, il a pris
Jeanine dans ses bras. Il sentait la fin proche… La dernière année, les
Allemands, particulièrement nerveux, virent installer un gros canon devant la
maison. « Nous étions insoumis aux Nazis », dans la maison étaient entreposées munitions et artilleries. Il fallait les
nourrir. Ils exigeaient qu’on les alimente. Il leur était servi principalement
du chou, qu’ils n’appréciaient pas du tout. En
septembre 1944, la maison était toujours occupée par les
Allemands. Un Allemand les supplie de quitter Atton (pour les enfants). Le long
de la maison, il y avait des canons qui tiraient sur la côte de Montauville. L’exode de septembre 1944 : rassemblés en
bas de la rue, le Quartier bas est parti vers la Forêt de Facq, en
chantant : "Vous n’aurez pas
l’Alsace et la Lorraine". Des avions de reconnaissance les
survolaient. La grand-mère de l’épouse
d’Auguste CHEVRE, Madame CHARTIER avait été transportée dans une brouette,
jusqu’à l’abri. L’abri la Haie Baraud était
plein d’eau (il fut aménagé avec du bois et des fagots), première nuit
au-dessus de l’abri. L’abri a été tiré par les
Allemands. Il n’y avait rien à manger. Les enfants, dans l’abri, étaient
à côté de Madame DOHM, institutrice (Epouse de Pierre DOHM, instituteur, de
Pont à Mousson). Elle s’en occupait très bien. Elle leur racontait des
histoires et leur faisait même faire du calcul mental… Il y avait, également
Madame RESPAUT, de Pont à Mousson, avec son bébé. Le Grand-père de Jeanine, s’était
fabriquée une hutte, puis une seconde pour Madame CHARTIER et sa fille. Bombardements de l’abri. Une
vache, attachée, a été tuée, par un éclat d’obus. Les garçons jouaient à identifier les obus (fusants ou
percutants…). Souvenir
de l’abri : un couloir entre deux entrées, un petit
renforcement au milieu, où ont été logés les enfants. Il y avait 60 personnes. Son père est retourné à la maison rechercher des vivres. Elle avait été détruite. A la recherche d’un cheval, pour le manger : il fut tué et découpé au couteau de poche. Il fallait cacher le feu.
Le père et la mère de Jeanine partent en quête d’une boulangerie. Ils ont
ramené du pain au maïs et au son (très-très dur…). Expulsés
par 4 Allemands, armés, très
nerveux,
de l’abri. En partant son grand père a disparu. Il fut fait prisonnier des Allemands
en lisère de la forêt. Vers Morville à
un carrefour : des Allemands partout, encerclaient un autre groupe chassé
de la Forêt de Facq, vers une direction inconnue. A Morville, ils furent logés
dans une stalle à chevaux, très… souillée. Ils sont obligés de vider des fonds
d’emballages de nourriture allemande, pour se nourrir. Réapparition du grand-père, à
Morville : toujours
prisonnier des Allemands. Puis, vers Port sur Seille, épargné : logés par la grand-mère paternelle. Un Allemand s’introduit dans leur
chambre, complément désemparé. Il s’endort debout. Le lendemain le village est
libéré par les Américains. Retour dramatique et éprouvant vers Atton : la
route de la Forêt de Facq était encombrée de nombreux convois américains. Des
Allemands étaient blottis dans les fossés, certains gravement blessés. Les
Américains distribuaient du pain délicieux. Atton était sacrifié. 3 bombes
avaient eu raison de la maison. Quand ils sont revenus, un prêtre
est venu dire une messe. L’église avait été pillée. Il a donné la communion
dans une boite de conserve. A la libération, l’installation des Américains, à Atton : Les Américains
sont partout. Dans le parc, rue de Mousson, avant la scierie, la cantine,
Jeanine se souvient des fameux gouters offerts par les Américains. Nicolas le soldat américain, il coiffe
toute la famille. Jimmy, l’opérateur
radio, dans sa station avec ses grandes antennes, Jeanine va lui tenir
compagnie. Il parle un peu français. Il y a aussi les séances de cinéma, dans
une grange, sur la paille.
Le dernier souvenir de Jeanine à
Atton, ce sont les colonnes de
prisonniers allemands, les mains sur la tête, les convois de camions
américains de corps de soldats allemands
et d’autres de carcasses de bétail. Après la guerre
Ses parents ont reçu une lettre manuscrite du Général DE GAULLE, de remercîments, pour avoir participé à
l’évasion de prisonniers de guerre français. Témoignage recueilli par François IUNG (mon père, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère étaient, également, dans l’abri). Est Républicain, du 23/10/2020 Rue de Loisy, sentiers des Vanottes et Cachot, le FC-ATTON,
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Aujourd'hui : le Sentier des Vanottes... ...1915 : Atton, route de Loisy, à proximité du Sentier
des Vanottes, un poste de secours français - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1 Le verger pédagogique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Aujourd'hui : le verger pédagogique...
... 2 1915 :
Atton, chemin des Vanottes, un poste de secours français - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le passage, sous l’autoroute
A313 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Aujourd'hui, le sentier de Vanottes, en venant du verger pédagogique,
... 3 à gauche : le 19 octobre 1944, position de fantassins américains 1944-10, 19 : Harold Fray's brother Charles Fray standing in entrance to his fox hole on the banks of the moselle River. Charles Fray, le frère d'Harold Fray, debout devant son trou de renard, sur les rives de la Moselle. Source : http://staff.washington.edu/dfray/drupal/node/268 Voir page : - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
4
Depuis, le Chemin de Cachot
Des castors
5 La pelouse du FC-Atton 6 Le cadran
solaire, Sous le pont,
de la rue de Pont à Mousson, 7 1915 :
Atton, le pont, sous la rue de Pont à Mousson, un poste de secours français
... semelle de brodequin, de soldat français Les ouvrages du Froidmont, randonnée de mémoire, du 7 mars 2021 A partir de 1914 : album allemand, principalement du FROIDMONT Dégradation volontaire du panneau explicatif… Le même panneau, en 2008...
En 1153, l’évêque Saint Bernard rétablit la paix en ces lieux,
La chapelle oubliée du Froidmont :La chapelle du Froidmont, commémorative de la paix signée entre Messins et Lorrains. Par 08 nov. 2015 -Devant la source magique, la chapelle
détruite en 1914, Emplacement de l’ancienne chapelle de Bouxières-sous-Froidmont
Quelques-uns des 115 ouvrages militaires allemands, construits à partir de 1914 : 1914
L’ouvrage de L'ours gris (Grauer Bär) :
Inscriptions
américaines de 1918 : MSG CEN :
Traduction : ′Je
suis debout pour mille ans. J'ai été bâti avec du ciment et du fer de haute
qualité allemande. Laissez-y tirer les Français avec des obus. Cela ne peut me
contrarier, les obus me laissent indifférent. Je veille jusqu'au moment où le
ciment et le fer seront réduits en poussière. Je peux me permettre cela, je
suis debout pour mille ans′ A partir de 1914 : album allemand, principalement du FROIDMONT A partir de 1914 : album allemand, principalement du FROIDMONT Autres inscriptions américaines de 1918 : Brooklyn Chantier "Jeunes" : reconstitution d'une sortie de l'abri et d'une tranchée A partir de 1914 : album allemand, principalement du FROIDMONT
Monument aux morts : le 07/10/1914, 232e régiment d'infanterie: l’assaut du Froidmont Journaux
des marches et opérations (JMO), Couverture : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052797fd0c8196/52797fd0cc32c Elément 17 : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052797fd0c8196/52797fd1158e2 Elément 18 : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052797fd0c8196/52797fd119d73 Elément 19 : liste des pertes : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052797fd0c8196/52797fd11dc16 Vestiges 1914/1918 à BOUXIERES SOUS FROIDMONT
Le
2 mai 2021, en souvenir d’aviateurs abattus, en mai 1940 : Comme tous les ans depuis 1997, une cérémonie est organisée ce 2 mai, à la mémoire d’un aviateur natif de Norroy lès Pont à Mousson, René MUNIER, abattu le 15 mai 1944, à Monthermé, dans les Ardennes. Comme l’an passé, sa famille n’a pas pu participer, en raison de la crise sanitaire. Là où
est tombé René MUNIER (à gauche), abattu le 15 mai 1940, au Nord de Monthermé, Lire le site Internet dédié à René MUNIER, mission du 15 mai 1940 2020 commémorait le 80e anniversaire de la
bataille de France. A cette occasion, la section des anciens combattants de Monthermé,
le Souvenir Français et l’Office National des Forêts des Ardennes avaient
restauré le site du crash. Ce lieu de mémoire perpétue, également la mémoire de
Raymond AUTIER, abattu lors de cette même mission. Cette cérémonie annuelle
permet à leurs familles de se retrouver et partager ce moment de mémoire. Pour 2021 la nouvelle association "Atton, d’hier, @
demain" avait envisagé un week-end "tourisme de mémoire", à
l’occasion de cette cérémonie : visite des Ardennes (Bazeilles, ouvrage de
la ligne Maginot de la Ferté, la bataille du Pont de Monthermé…). Un deuxième drapeau devait accompagner le fidèle Joseph
MICAM, porte-drapeau de Norroy-lès-Pont à Mousson : le drapeau de la
Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP). En respectant les
consignes sanitaires et dans le rayon des 10 kilomètres, l’équipe de "Atton,
d’hier, @ demain", s’est rendue au Bois le Prêtre, pour une première
visite, pour certains, suite de la randonnée, dans les ouvrages du Froidmont, du
7 mars dernier, visite guidée par Jean-Marc. La mémoire du Capitaine Adrien ASTIER, aviateur a été rappelée. Il a été abattu, également, en mai 1944, le 10, à quelques kilomètres du Bois le Prêtre : à Jaulny. Beaucoup de points communs entre Adrien ASTIER, René MUNIER et Raymond AUTIER : les premiers jours de la guerre éclair, le Blitzkrieg, la même monture (le chasseur monoplace, Marcel BOCH 152), probablement abattus, par le même aviateur allemand, Wolfgang LIPPERT (il est mort en Egypte, le 3 décembre 1941). Capitaine Adrien ASTIER, abattu, le 10 mai 1944, en forêt de Jaulny Lire le site Internet dédié à René MUNIER, page "Autres pilotes" Il s’en est suivi une randonnée commentée, sur les sentiers qui mènent à la Croix des Carmes, la tranchée allemande, la maison forestière du Père Hilarion et la Nécropole nationale du Pétant, ou reposent 13 518 dépouilles. Les terribles combats de septembre 1914 à juillet 1915, dans les bois de Montauville, ont couté la vie de 14 000 Français et Allemands. Il a été rappelé la phrase du discours de Raymond Poincaré, Président de la République, qui remettait la Croix de guerre à la ville de Pont-à-Mousson, le dimanche 23 novembre 1919 : « …
De toute les visions d’horreur que la guerre m’a offertes, Qu’on ne les oublie pas ! La Croix des Carmes Cicatrices de Guerre : Le Bois le Prêtre La seconde vie du chêne mitraillé du Bois le Prêtre : La tranchée allemande
La maison forestière du Père Hilarion La Nécropole nationale Le Pétant
En souvenir d’un aviateur de Norroy abattu le 15 mai 40Par 11 mai 2021 à 16:30 -Le 22 août : "Atton, d’hier, @ demain", sentiers de mémoires, à Verdun Après une visite du Froidmont et
du Bois le Prêtre, l’équipe de l’association ′Atton, d’hier, @
demain′ s’est rendue, en excursion, aux Champs de batailles de Verdun, sur les
traces d'Auguste CHEVRE (en médaillon), une personnalité d'Atton. Combattant de
la grande guerre : « dans les lignes ennemies il réussit à faire 12
prisonniers et à les ramener dans nos lignes ». Il est blessé deux fois.
Gazé, il sera laissé pour mort. Chacun muni de son pass-sanitaire,
la journée a débuté, à l’ouverture du Mémorial de Verdun, que
beaucoup n'avaient pas eu l’opportunité de visiter, depuis sa rénovation, à
l'occasion du centenaire. Le thème de l’exposition temporaire est,
actuellement, la Ligne Maginot.
Point de restauration, par excellence "l'Abri des pèlerins", à côté de l’Ossuaire de Douaumont : superbe accueil et menu, par tous, apprécié, à l'Abri des pèlerins, géré par l’Association départementale des amis et parents d'enfants inadaptés - Meuse. Elle emploie des travailleurs en situation de handicap. http://www.adapei-meuse.fr/cuisine-ouverte-sur-le-monde-338.html Jean-Luc, bénévolement, nous a présenté le Camp de Froideterre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouvrage_de_Froideterre
S’en est suivi, un instant de recueillement à la Nécropole nationale française du Faubourg Pavé, là où sont enterrés les 7 inconnus restés à Verdun, après la cérémonie du choix à la citadelle souterraine, le 10 novembre 1920 du soldat inconnu français. http://www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/site/verdun/
Cette grande journée s’est terminée, par la visite du canon "Marine", et des ouvrages d’Hermeville, avec une multitude d’anecdotes. https://parmontsetparforts.fr/2021/02/25/canon-hermeville/
Jean-Luc QUEMARD nous
présente le site du canon d'Hermeville
Une belle leçon d’histoire ! Milles merci à Jean-Luc. Verdun, le champ de bataille vu du ciel Auguste CHEVRE était intervenu dans les écoles, pour transmettre son vécu. Il est décédé le 4 mars 1978. Lire page "Atton 1914/18", le chapitre qui lui est dédié : "Lien" Instant de souvenir réitéré, à l’abri de la Haie Baraud, le 12 septembre 2021 Cette année, l’opération à l’abri de la Haie Baraud, a été renouvelée "Lien" vers l'article : Première réflexion, d’une longue série, des "Sentiers de mémoire
virtuelle" :
Rappel : l’accès à l’intérieur de ces ouvrages est
particulièrement dangereux :
Une petite séance de nettoyage du site était la bienvenue.
Jeanine, qui en septembre 1944, avait 6 ans a séjourné, dans cet abride la Grande Guerre, avant d’être libérée (lire son témoignage : "lien"). Elle est venue apporter son témoignage, d’une émouvante précision. Elle a partagé ses souvenirs de ce séjour forcé. Elle ajoute que d’autres Attonnais s’étaient, également, réfugiés, dans l’abri qui était en contre-bas du château d’eau et d’autres, encore plus nombreux dans un autre vers Morville.
Elle se
souvient de la hutte construite par son grand-père, en lisière du bois, pour
surveiller les Allemands ; là où avait dormit Bernard, 11 ans, dehors, à l’entrée
de l’abri ; le ravitaillement de l’autre abri, avec la viande du cheval
qui avait été tué, au couteau de poche, par quelqu’un, alors qu’il adorait les
chevaux… Le couple SENERS a été tué à Atton. Ils ont été retrouvés après la libération d’Atton. Ils habitaient route de Nomeny à gauche, avant la rue Saint Germain. La tuilerie était située à gauche, en sortant de la forêt, route vers sainte Geneviève.
Il s’en est suivi d’uninstant de recueillement, à la mémoire des Attonnais morts pour la France, en 1939/1945. La journée s’est achevée par le partage d’un piquenique, comme en 1947, là, où les Attonnais s’étaient retrouvés.
Milles mercis à Nicole et Paul, ainsi qu'à Thierry, pour leur accueil sur leurs terrains A droite : en tenue de soldat Américain de la 80th Division US Commémoration au pied de l’abri de la haie Baraud
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