Les photos publiées sur cette page sont disponibles Mis à jour le : 09/07/2022 Au sommaire : Septembre 1939/ mai 1940 : Atton, la drôle de guerre 1939/1945 : d’après "Atton, l’histoire du village", décembre 1998, de Pierre Morin 1939/1945 :
réquisition des chevaux, à Atton 1939/1940, les Attonnais mobilisés 80e
Division d'Infanterie US Traduction
de documents américains, Entre
Pont à Mousson et Dieulouard, la tête de pont américaine 1944/1945 : Atton, messe, en présence de soldats américains Article : 1918 / 1944, résignation admirable des habitants d’Atton Septembre 1944 : libération d'ATTON, témoignages : Septembre 1944, ATTON : plan des maisons détruites Samedi 9 juillet 2022 : deux nouvelles photos d’Atton, après la libération de septembre 1944 "Lien" Plan d’Atton, en 1945, par Jean-Paul BELLO. "Lien" Septembre 1944, libération d'Atton,
témoignage de Paul BELLO, Septembre 1944, libération d'Atton, témoignage de Gilbert THEOBALD Sergent Floyd V SPRINKLE, décédé à ATTON, le 10 octobre 1944 Commémoration de septembre 2004, récit de la libération d'Atton, par Pierre MORIN Septembre 1939/ mai 1940 : Atton, la drôle de guerre Septembre 1939, à ATTON, le 511e régiment de chars de VERDUN Mars
1940, les enfants d'ATTON, au chateau de MOUSSON Le 7 mars 1940,
ATTON, 20 rue de LOISY, des Sapeurs du 2e régiment du Génie
ATTON, hiver 1939/1940 1939/1945 : d’après "Atton, l’histoire du village", L'EXODE Le 11 juin
1940, les deux tiers de la population fuient vers le sud. Certains qui avaient
trouvé des chariots, arrivés à CEINTREY (54), furent mitraillés et bombardés.
Apprenant que les Allemands étaient à EPINAL, ils firent demi-tour et
rentrèrent au pays. LA LIBERATION Lorsqu'Atton fut libéré le 16 septembre 1944, les
Américains trouvèrent un village en ruines et sans habitants. Michel PERRIN, ancien conseiller municipal, qui avait 16 ans à l'époque,
évoque ses souvenirs : "Le 4 septembre, la population a été entièrement
évacuée par une compagnie de l'AFRIKA KORPS qui voulait faire place nette pour
mieux résister à l'armée Américaine. Les habitants trouvèrent refuge dans les
communes voisines, la majorité à MORVILLE et à PORT-SUR-SEILLE, le reste à
EPLY, NOMENY et des communes plus éloignées. Vers le 15 septembre, une patrouille Américaine envoyée en reconnaissance,
après avoir traversé la Moselle, rencontra un détachement Allemand en plein
centre d'Atton, il y eut des pertes sensibles des deux côtés et les Américains
se replièrent. Ils envoyèrent un avion de reconnaissance prendre des photos car
ils pensaient qu'Atton était un repaire d'Allemands. Ces photos montrèrent un
char Allemand évoluant dans le bas du pays, à la hauteur du pont qui servait
d'abri, et que les Américains prirent pour l'entrée d'un tunnel abritant des
Panzers. Tragique méprise car il s'agissait d'un seul char patrouillant et il
n'y avait plus d'Allemands dans le village. Le bombardement commença, aucune
maison ne fut épargnée, plus de 50% furent détruites par le feu et les autres
plus ou moins endommagées par les bombes et les obus. Si le village
ne fut pas rasé à 100% c'est grâce au colonel FRANCOIS, chef des FFI, qui
s'était aperçu que le village était vide, a prévenu les Américains qui ont
arrêté le pilonnage (épisode relaté par Charles FRANCOIS dans "le Pays
Lorrain"). Morville fut
libéré le 17 septembre au matin par les Américains. Le 18, profitant du
brouillard matinal, les Attonnais regagnèrent leur commune. La population de
Morville a été très accueillante et ceux qui ont vécu ces moments-là en ont
gardé un excellent souvenir et en seront toujours reconnaissants. Les habitants qui avaient été accueillis dans des communes autres que Morville et Port-sur-Seille n'ont été libérés qu'en novembre, car ils avaient été refoulés jusqu'à MORHANGE (57) par les Allemands. Source : Jean-Louis THEOBALD Est Républicain (septembre 2004) 1939/1945 : réquisition des chevaux, à Atton Source : Jean-Louis THEOBALD 1939/1940, les Attonnais mobilisés A gauche, Emile GUILLAUME était né en 1913. Prisonniers de guerre Attonais 17 juin 1940 : Appel du maréchal Pétain : « C’est le cœur
serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. ». 22 juin 1940 :
armistice avec l’Allemagne. Près de 2. Millions de Français sont emmenés en captivité, dont 85 généraux. Pour Atton, on relève : - AMEN Jean-Paul, né le 08/09/1920,
à Atton, - BART Gaston, né le 14/04/1905, à Nancy, BART Gaston, en captivité (au centre)
- CHRISTOPHE Jean André Désiré Charles, né le 11/08/1911, à Atton, CHRISTOPHE Jean André Désiré Charles, en captivité en partant de la droite, le 3e en haut, les bras croisés. - DROIT Charles, né le 22/08/1901,
à Courbessau, 2e classe, 146 RIF, Stalag V_A, - DROIT André Gustave, né le
27/03/1907, à Mousson, - DERVELLE Aimé, né le 12/05/1910,
à Pont-à-Mousson, 2e classe, 402e DCA, Stalag XVII_A, - GUSTING Edouard Emile, né le
24/03/1914, à Atton, - IUNG Jean Gabriel, né le 17/06/1906, à Atton, stalag XII F, Kommando 1004,
Le 23
février 1944 : lettre de Bernard IUNG, à son père Jean, en captivité Collection
Bernard IUNG - LAFLEUR René François, né à
Atton le 18/05/1906 à Atton, mort, le 30/12/1941, à Périgueux. Sources : Service historique de la Défense, Caen - Cote AC 21 P 66913 - MAILLEFERT Roland Joseph, né
le 15/02/1922, à Atton, mort, le 16/06/1944, à Buckenwald (Allemagne), Source :
F.M.D. - Référence n° D-46225 - RICHERT Pierre Mathieu, né le
18/05/1906, à Valmont, Moselle. - SIMOTHÉ Louis, né le 23/04/1911,
à Atton, 2e classe, 405e DCA, stalag IV_B, - SIMOTHÉ Marcel Joseph, né le
31/05/1901, à Atton, - SINTEFF Henri Philippe, né à
Munster, mort en 1945, à Nancy, - THOMAS Jean Paul, né le
24/06/1919 à Atton, 306e RI, mort le 14/03/1945, à Kreuzberg (Allemagne) - THOMAS François, né le
15/11/1907, à Nancy, 1re classe, 146 RIF, - VAUTRIN Fernand, né le
31/12/1907, à Belleau, 2e classe, 146 RIF, Stalag V-A, - WILDEMBERG Amedée, né le 30/07/1907, à Pont-à-Mousson, directeur d’école à Atton, lieutenant au 163e R.A.F, de confession juive. En 1937 : WILDEMBERG Amedée. Traduction de documents américains, Source : Jean-Louis THEOBALD Mini album photos, à télécharger : 1,95 Mo 80e Division d'Infanterie US Source : https://histoire-lorraine.fr/index.php/12e-corps-us/80e-di-us Source Guillaume JOLIVET "Tu es de Atton si..." Entre Pont à Mousson et Dieulouard, la tête de pont américaine
Source : Jean-Louis THEOBALD Mini album photos, à télécharger : 3,8 Mo Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD 13
septembre 1944 – colonne de prisonniers allemands capturés par le 317e
RI Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD De gauche à droite : le général MAC BRIDE, Commandant la 80e
division d’infanterie US, Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD Source : Jean-Louis THEOBALD 1944-10, 19 : Harold Fray's brother Charles Fray standing in entrance to his fox hole on the banks of the moselle River. Charles Fray, le frère d'Harold Fray, debout devant son trou de renard, sur les rives de la Moselle. Source : http://staff.washington.edu/dfray/drupal/node/268 1944/1945,
Atton : messe, en présence de soldats américains
Source : Jean-Louis THEOBALD Article : 1918 / 1944, résignation admirable des habitants d’Atton Septembre 1944 : libération d'ATTON, témoignages : Mini album photos, à télécharger : 12,16 Mo ATTON : Plan des maisons détruites, en septembre 1944, par Bernard IUNG, vers 1990 Identitification, novembre 2021 : rue de nomeny, à gauche de la maison GRANDMAIRE : la maison Paul BELLO Comparer avec le plan d’Atton, en 1945, par Jean-Paul BELLO. "Lien" 1 1945, Rue des Dames : la ferme d’Emile LEMAIRE 2 1945, ATTON, Grand Rue : la maison de Marie PICARD 3 1945, Grand Rue : Monique et Françoise BRIONNE, devant leur maison, 4 1945, Grand Rue, les démolitions 5 1944, Rue de Loisy 6 1945, Grand Rue : les maisons des familles HUBER, BELLO et SINTEFF, 7 1944 : la maison de Victor OLIVETAN, à l’angle de la rue de Pont à Mousson et la rue de Nomeny 8 1944, Grande Rue, la maison de la famille RICHIT
9 Septembre 1944, rue de Loisy : Maisons incendiées 10 Septembre 1944, maisons incendiées 11 1945, ATTON, Rue de Loisy: Monique BRIONNE, 12 20, rue de Loisy, en 1946 Le 11 août 1946, Marthe BRAUN, épouse COLSON,en tandem, la belle-sœur, de Jean IUNG Collection Michèle BLÜMLE 13 1945, ATTON, Grand Rue : les maisons des familles SINTEFF 14 1945, rue des Dames : Monique BRIONNE, devant la maison MARX 15 Septembre 1944, maisons incendiées 16 Septembre 1944, maisons HUBERT, PICARD et VAUTRIN 17 1945, Grand Rue : ferme PARISOT, à droite : Henriette PERRIN 18 1945, Grand Rue : les maisons RICHIT et PARISOT, 19 1945, l’église bombardée 20 1945, la maison de Lucien BRIONNE 21 1945, Grand Rue : la maison de la famille SINTEFF 22 1945 × --------------------------------- Ø Samedi 9 juillet 2022 : deux nouvelles photos d’Atton, après la libération de septembre 1944 : Abri, ce serait celui qui se trouvait, sous le chemin, entre la route de Mousson et le chemin de Retonlieu ? Collection Evelyne CARCASSES, fille de Charles LAMOTTE Position ? Collection Evelyne CARCASSES, fille de CharlesLAMOTTE
Plan d’Atton, en 1945, par Jean-Paul BELLO. En rouge, ce qui est resté d'Atton en 1945. Certaines constructions, rue deNomeny, sont encore inexistantes, sur le plan de Bernard IUNG "Lien" « Bernard IUNG (1933/2012), en septembre 1944, a 11 ans. Il habite au 20, rue de Loisy, avec sa mère, Marie (gérante de l’alimentation "La Source") et sa grand-mère Alphonsine. Son père Gabriel, surnommé Jean, est prisonnier dans un M-Stammlager (Stalag) XII F-Kommando. 1004, en Allemagne. En septembre 1944, les Allemands les forcent à creuser des tranchées, dans le jardin. Marie y a juste le temps d’y enfouir quelques objets, dont : du vin et la ménagère de couverts en argent. Puis, ils sont chassés par les Allemands. Ils vont se réfugier, avec une quarantaine de villageois, dans un abri français de 1914, en forêt de Fack, Haie Baraud. Cet abri, comme encore aujourd’hui, est inondé d’environ une hauteur d’un mètre d’eau. Un tapis de rondins de bois est disposé pour pouvoir y loger. Pendant l’offensive l’abri est bombardé. Du bétail resté dehors est tué. Les hommes rejoignent le village, pour tenter d’arrêter l’incendie, qui se propage vers le nord du village. Les Allemands chassent les habitants de l’abri, vers l’est. S’en suit une marche forcée, pour certains, jusqu’à MORHANGE. Le premier soldat américain que Bernard rencontre, c’est à MORVILLE. Il est prisonnier des Allemands. Il lui offre du chocolat… Le 16 septembre, de retour au village, libéré, toutes les maisons de la rue de LOISY ont brulé, depuis le haut du village, jusqu’au numéro 20 et une bombe est tombée dans le jardin. La cache est pulvérisée. Marie, Alphonsine et Bernard vont s’installer dans la cave, qui seule, reste en état. La voute est encore toute chaude. Bernard évoquait, également, du survol des raids de bombardiers alliés, vers l’Allemagne. Un jour, il voit un bombardier se détacher de sa formation, certainement en difficulté, perdre de l’altitude et larguer son chargement de bombes dans la Moselle. Bernard se rappelait des centaines de poissons morts, remontés à la surface ». Commémoration
en 1947/48 du séjour forcé, dans l’abri, en forêt de Fack, Haie Baraud, en septembre 1944, lors de la libération
L'abri, aujourd'hui, probablement, un morceau de blindage et un étui de calibre 50, américain Février 2003, Bernard, accompagné de son épouse, transmet ses souvenirs à deux ce ses petits-enfants, Attention : l’accès à l’intérieur de ces ouvrages est particulièrement dangereux : risque de présence de munitions, de pièges, ou d’animaux sauvages, d’effondrement et d’asphyxie… Le 16 octobre
2020, témoignage de Jeanine,
Avant 1939, Jeanine habite chez
ses parents, à Pont à Mousson. Son père, Paul Gabriel se bat sur la ligne Maginot, au nord de la Lorraine. A
l’armistice de juin 1940, il ne se rend pas, mais rejoint la Zone libre, dans
le Périgord, à Sainte Foix la Grande*, à l’Est de Bordeaux. http://www.ajpn.org/commune-Sainte-Foy-la-Grande-33402.html http://www.saintefoylagrande.net/ Victor
OLIVETAN, le grand-père, de Jeanine, habitait à l’angle de la rue de
Nomeny et de Mousson, actuellement la rangée de garages. Il l’accueille ainsi
que sa mère et son frère.
Son père, Paul Gabriel parviendra à rejoindre Atton, via Paris. Il fut
démobilisé. L’oncle André, de Jeanine est fait prisonnier
en Lorraine, puis en Allemagne. Sans pouvoir donner de ses nouvelles, il ne
sera libéré qu’en 1946. Son épouse et son fils seront accueillis à Atton. ′La
grange des petits chats′ : Le père et la mère de Jeanine
les nommaient ainsi, vis-à-vis de leurs enfants. En fait, ils dissimulaient des
prisonniers de guerre Français, évadés, dans la grange voisine. Ils les habillaient
en civils, détruisaient leur uniforme ′Kriegsgefangener′ (Prisonnier de guerre),
les nourrissaient, les lavaient... Puis ils les conduisaient à la gare de
Dieulouard, où ils étaient pris en charge par un agent de la SNCF, qui les
conduisait, vers Nancy. Ils eurent quelques nouvelles de leurs évadés. Jusqu’au
jour où ils apprirent qu’à Nancy, certains étaient arrêtés. L’agent de la SNCF
était un ′collabo′… La ferme d’en face était hermétiquement fermée. Il y
avait un grand nombre de prisonniers Russes. En 1944, les
combats, s’intensifiaient. Au milieu de la nuit retentissait une sirène. Ils
devaient immédiatement "se rendre
aux abris" : la cave voutée de nos voisins. Radio Londres : presque tous les soirs, malgré la
ronde des "Germaniques". Pendant que la
mère de Jeanine confectionnait un drapeau
tricolore, un Allemand s’est introduit dans la cuisine. En larmes, il a pris
Jeanine dans ses bras. Il sentait la fin proche… La dernière année, les
Allemands, particulièrement nerveux, virent installer un gros canon devant la
maison. « Nous étions insoumis aux Nazis », dans la maison étaient entreposées munitions et artilleries. Il fallait les
nourrir. Ils exigeaient qu’on les alimente. Il leur était servi principalement
du chou, qu’ils n’appréciaient pas du tout. En
septembre 1944, la maison était toujours occupée par les
Allemands. Un Allemand les supplie de quitter Atton (pour les enfants). Le long
de la maison, il y avait des canons qui tiraient sur la côte de Montauville. L’exode de septembre 1944 : rassemblés en
bas de la rue, le Quartier bas est parti vers la Forêt de Facq, en
chantant : "Vous n’aurez pas
l’Alsace et la Lorraine". Des avions de reconnaissance les
survolaient. La grand-mère de l’épouse
d’Auguste CHEVRE, Madame CHARTIER avait été transportée dans une brouette,
jusqu’à l’abri. L’abri la Haie Baraud était
plein d’eau (il fut aménagé avec du bois et des fagots), première nuit
au-dessus de l’abri. L’abri a été tiré par les
Allemands. Il n’y avait rien à manger. Les enfants, dans l’abri, étaient
à côté de Madame DOHM, institutrice (Epouse de Pierre DOHM, instituteur, de
Pont à Mousson). Elle s’en occupait très bien. Elle leur racontait des
histoires et leur faisait même faire du calcul mental… Il y avait, également
Madame RESPAUT, de Pont à Mousson, avec son bébé. Le Grand-père de Jeanine, s’était
fabriquée une hutte, puis une seconde pour Madame CHARTIER et sa fille. Bombardements de l’abri. Une
vache, attachée, a été tuée, par un éclat d’obus. Les garçons jouaient à identifier les obus (fusants ou
percutants…). Souvenir
de l’abri : un couloir entre deux entrées, un petit
renforcement au milieu, où ont été logés les enfants. Il y avait 60 personnes. Son père est retourné à la maison rechercher des vivres. Elle avait été détruite. A la recherche d’un cheval, pour le manger : il fut tué et découpé au couteau de poche. Il fallait cacher le feu.
Le père et la mère de Jeanine partent en quête d’une boulangerie. Ils ont
ramené du pain au maïs et au son (très-très dur…). Expulsés
par 4 Allemands, armés, très
nerveux,
de l’abri. En partant son grand père a disparu. Il fut fait prisonnier des Allemands
en lisère de la forêt. Vers Morville à
un carrefour : des Allemands partout, encerclaient un autre groupe chassé
de la Forêt de Facq, vers une direction inconnue. A Morville, ils furent logés
dans une stalle à chevaux, très… souillée. Ils sont obligés de vider des fonds
d’emballages de nourriture allemande, pour se nourrir. Réapparition du grand-père, à
Morville : toujours
prisonnier des Allemands. Puis, vers Port sur Seille, épargné : logés par la grand-mère paternelle. Un Allemand s’introduit dans leur
chambre, complément désemparé. Il s’endort debout. Le lendemain le village est
libéré par les Américains. Retour dramatique et éprouvant vers Atton : la
route de la Forêt de Facq était encombrée de nombreux convois américains. Des
Allemands étaient blottis dans les fossés, certains gravement blessés. Les
Américains distribuaient du pain délicieux. Atton était sacrifié. 3 bombes
avaient eu raison de la maison. Quand ils sont revenus, un prêtre
est venu dire une messe. L’église avait été pillée. Il a donné la communion
dans une boite de conserve. A la libération, l’installation des Américains, à Atton : Les Américains
sont partout. Dans le parc, rue de Mousson, avant la scierie, la cantine,
Jeanine se souvient des fameux gouters offerts par les Américains. Nicolas le soldat américain, il coiffe
toute la famille. Jimmy, l’opérateur
radio, dans sa station avec ses grandes antennes, Jeanine va lui tenir
compagnie. Il parle un peu français. Il y a aussi les séances de cinéma, dans
une grange, sur la paille.
Le dernier souvenir de Jeanine à
Atton, ce sont les colonnes de
prisonniers allemands, les mains sur la tête, les convois de camions
américains de corps de soldats allemands
et d’autres de carcasses de bétail. Après la guerre
Ses parents ont reçu une lettre manuscrite du Général DE GAULLE, de remercîments, pour avoir participé à
l’évasion de prisonniers de guerre français. Témoignage recueilli par François IUNG (mon père, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère étaient, également, dans l’abri). Est Républicain, du 23/10/2020 Septembre 1944, libération d'Atton,
témoignage de Paul BELLO, Exode
et retour à la libération d’Atton. Comme
pour les pays voisins les jours précédents, un lundi matin, début septembre
1944 à 8h00, ordre nous est donné de quitter le pays pour 10h00 car les armées
alliées arrivent à Toul, Metz et Nancy. Pensant que c’était une question de 48
heures, nous prenons avec la famille la direction de Morville. Nous
avions d’abord pris résidence dans une ancienne tranchée, à l’orée du bois
lorsque le curé de Morville, accompagné du Maire d’Atton, est venu nous inviter
à la suivre. Nous nous sommes d’abord installés dans le grenier de l’école puis
un peu plus tard une ancienne habitante d’Atton nous a dit qu’elle était chez
sa bru qui tenait une petite ferme et que nous pourrions nous installer dans la
grange mais quatre ou cinq jours plus tard un officier allemand est venu voir
l’installation du poste émetteur et nous avons décidé de nous en écarter en descendant
dans la cave. Voyant
que les deux jours prévus risquent de durer longtemps, avec mon épouse nous
décidons dans les premiers jours de revenir brièvement à Atton pour prendre
quelques vêtements mais c’est déjà trop tard, tout a été pillé. Sur la route du
retour nous sommes gratifiés de trois coups de canon à la sortie d’Atton,
certainement tirés par les occupants pour nous voir plonger dans le fossé… A la
suite de quoi notre séjour a duré deux semaines, le temps que nos alliés se
décident à avancer. Le
deuxième et dernier dimanche, on décide d’aller à la messe de 7h00 du matin. Le
temps est exécrable. Au retour après avoir entendu un coup de canon ou de
fusil, notre propriétaire vient nous dire « Les Américains sont
là ! ». Nous sortons, c’est vrai, quelle joie ! Poignées de
mains, tapes dans le dos, et distribution de chocolats, cigarettes et conserves
diverses. C’est la fête. Compte
tenu du temps exécrable, nous remettons au lendemain le retour à Atton. Comme
les Allemands se sont repliés de l’autre côté de la Seille, ils se permettent
encore de nous envoyer quelques « pruneaux ». L’oncle parti devant à
vélo en éclaireur ne revient pas car, on l’apprendra plus tard, les Américains
ne laissent pas repartir les arrivants. A l’entrée de la forêt nous sommes
accueillis par trois coups de canon de nos alliés. Nouveau plongeon dans le
fossé et abandon rapide de ces lieux malsains. Le
dimanche de notre libération beaucoup de personnes ont déjà réintégré Atton.
Mais au fur et à mesure qu’ils arrivent, une sentinelle les accueille et les
conduit au bureau des affaires civiles américaines tenu par un lieutenant
parlant bien le français mais peu accueillant qui les fait enfermer dans un
local gardé par une sentinelle. Il croit que de ce côté de la Moselle se
trouvent des sympathisants allemands. Après discussion avec les notables de la
commune ils finissent par accepter leur retour mais à condition que deux hommes
prennent la garde jour et nuit et amènent les nouveaux venus au bureau des
affaires civiles pour faire contrôler par le lieutenant et le Maire qu’il
s’agit bien de gens du pays. Les étrangers à la commune sont reconduits par
petits groupe vers Pont-à-Mousson. Donc
arrivés à Atton nous constatons que de nombreuses maisons ont été endommagées,
d’autres entièrement brûlées (estimation de 60%). Nous sommes heureux de
retrouver la nôtre debout, mais tuiles et carreaux cassés et la façade grêlée
d’éclats laissés par un obus tombé dans le caniveau. Elle est occupée par les
Américains qui acceptent de libérer l’étage tout en conservant le
rez-de-chaussée. La chambre de façade
leur sert de bureau et celle de derrière de dortoir pour un commandant, un
colonel et un capitaine. Nous
vivons ensemble pendant trois semaines d’opulence. Leur cuisine étant derrière
la maison, ils nous apportent des plats complets : jambes de poules (les
cuisses), pâtes, conserves, sucre, café, chocolat… si bien que nous avons pu
faire les généreux avec les gens du quartier. Cette
guerre fut malheureusement plus cruelle pour d’autres avec la destruction de
leurs biens, avec des maris ou frères prisonniers pendant 5 ans, voire les
deuils dont celui de Mr Richit et le fils de Melle Thomas. Les
hommes valides doivent se rassembler chaque matin devant le bureau à 7h30 avec
pour mission d’aller enterrer les vaches et chevaux tués dans les prés. Ils y sont
conduits en camion. Nous y découvrons un jour un allemand occis depuis quelques
jours au milieu d’un troupeau de vaches. Un officier américain à qui on signale
la trouvaille veut qu’on l’enterre avec les bêtes, ce que nous refusons et on a
dû le traîner avec une corde vers un trou creusé à une dizaine de mètres de là.
Pour un peu il y serait glissé tout seul… Petit
retour en arrière. Dans notre région les Allemands (ce n’est pas le terme
qu’utilise mon père) ne sont pas trop nombreux, juste ce qu’il faut pour
administrer le pays et ils sont forts en la matière : imposition,
réquisition, restriction, contrôles… Au temps de leur retraite, pendant leurs
haltes pour reprendre souffle, les allemands ont déployé une batterie de canons
antiaériens dont une dans mon jardin. Certains de leurs servants rodent parfois
la nuit à la recherche de nourriture mais par chance pour nous un officier qui
relève son prédécesseur pour dormir chez nous a trouvé ces batteries trop près
et les a fait éloigner pour sa sécurité et donc la nôtre… Il est même venu un
soir nous souhaiter bonne nuit dans notre lit à la lueur de sa lampe de
poche ! Contrôle ? Mais on doit reconnaitre qu’ils ont été corrects
avec les habitants de la commune. La nourriture restait bien sûr la préoccupation
principale de chacun, mais à la campagne nous avions nos jardins on s’est mis à
élever poules, lapins, cochons… Un bon copain agriculteur m’apportait en cachette
de son père de quoi nourrir ma basse-cour. En
ce qui concerne les combats, j’ai vu l’attaque de Mousson par les tanks
américains qui tournaient autour de la côte en mitraillant le pays. J’ai vu des
groupes de quatre avions poursuivre les Fritz en débâcle, volant à trois ou
quatre cents mètres et lâchant leurs bombes sur des nids de canons ou de
mitrailleuses. J’ai vu des groupes de forteresses américains accompagnés
d’avions de chasses protecteurs partant et revenant d’un bombardement lointain
se faire attaquer par la chasse allemande au-dessus de l’usine de
Pont-à-Mousson provoquant la réplique des chasseurs alliés. L’une des
forteresses, endommagée, a atterri du côté de Tremblecourt. On voyait dans le
ciel des avions en flammes descendre en torche et les aviateurs qui avaient pu
s’en éjecter, les suivre suspendus dans le ciel. Alors
qu’on arrachait des pommes de terre route de Nomeny une centaine de bombardiers
américains sont passés au-dessus de Bezaumont en direction de Pont-à-Mousson.
On a alors entendu brusquement éclater des bombes dans un immense fracas. On a
su par la suite que l’avion n’avait pu décrocher ses bombes là-bas et s’en était
débarrassées entre Bezaumont et la route de Loisy creusant là six trous de cinq
ou six mètres sur deux de profondeur. Mon
petit cours d’histoire pour conclure. Pourquoi
me semble-t-il que l’Adolph a perdu la guerre ? J’abrège. Parce qu’après
l’invasion éclair de la Hollande, de la Belgique et du Luxembourg, mal
conseillé par Goering, plutôt que de débarquer dans la foulée en Angleterre écrasée
depuis Dunkerque, il a préféré poursuivre l’armée française en déroute et
envahir nos côtes. C’était sans compter sur le courage et la ténacité des
Anglais qui ont pu se réorganiser. Ils
ont su compenser la faiblesse de leur aviation en s’introduisant à quelques-uns
au milieu des bombardiers allemands survolant l’Angleterre pour les mitrailler
sans grand risque d’être abattus par les chasseurs ennemis. Ainsi fut anémiée
l’aviation de Goering avant l’entrée en guerre de l’Amérique. Imaginons
l’Angleterre envahie : pas de tête
de pont pour les Américains et après son emprise sur la majeure partie des pays
européens, l’ennemi pouvait se lancer en Afrique sur les colonies anglaises,
belges et françaises, il ne lui restait plus qu’à mettre la Russie à genou et
il était le maître du monde car ni les Américains, ni les chinois n’auraient
osé se frotter à sa puissance. Ma
conclusion : C’est au collège qu’on apprendrait aujourd’hui la langue
française ! Aïe ! Ideleur ! Septembre 1944, libération d'Atton, témoignage de Gilbert Théobald 1944 - (septembre).
Ordre d’évacuation de la paroisse Saint-Martin et du village d’Atton. Deux familles
du bas du village, les familles Lamotte et Théobald rejoignent et dans la
partie haute c’est M. Julien Lacasse qui refuse d’être évacué (il sera fait
prisonnier et emmené par les allemands dans leur retraite). 1944 (septembre). Evacuation du
village Incendie du
village par l’aviation alliée. Tout le village
avait été évacué, vers les communes de Port-sur-Seille et Morville-sur-Seille,
sauf deux familles, habitantes du bas du village, les familles Lamotte et
Théobald, qui décidèrent de rester. Ces familles se réfugièrent primitivement,
hors du village, dans un ancien abri militaire, de la Grande guerre, situé au
bas de la côte de Mousson, qu’elles aménagèrent de leurs affaires et de vivres,
ainsi qu’une chèvre. Cette partie de
la cote de Mousson, fut constamment canonnée par les alliés, pendant de longs
jours. De nombreux obus tombèrent sur et à côté de l’abri, mais il en eut un,
qui ayant percuté le devant de la porte, le bruit de sa déflagration, le
souffle et la poussière rentrèrent dans l’abri, créant au milieu des réfugiés
une grande panique, sans compter du hurlement des gosses et peut-être également
de celui des adultes. Mais les vivres
vinrent à manquer et c’est en allant, dès la tombée de la nuit, ramasser des
fruits que ce petit groupe a pu s’alimenter, dans le verger de monsieur Sinteff,
tout proche de l’abri. La nuit Madame Lamotte allait traire la chèvre, afin
d’avoir un peu de lait, pour Roland, le dernier né des Théobald, mais la pauvre
bête, effrayée par les éclatements des obus, autour d’elle, ne pouvait donner
qu’un pauvre verre de lait... Devant la
pression des alliés, les allemands voulurent récupérer à leur profit l’abri de
la cote, ils délogèrent sans trop de ménagement les familles. Elles laissèrent
leurs affaires dans l’abri et se réfugièrent dans un autre abri, datant
également de la guerre 1914-1918, situé en bordure de la route nationale, dans
la propriété de M. Martin (aujourd’hui Iung). Et c’est de ce lieu qu’elles
assistèrent à l’incendie du village. Délivrées une
première fois par des éléments de l’armée américaine qui montaient vers à
l’assaut de Mousson, mais en ne laissant aucune arrière garde à Atton ; ils
eurent la désagréable surprise le lendemain matin de voir à nouveau les soldats
allemands venir inspecter l’abri. C’est cette
absence de soldats alliés, qui a permis à une patrouille allemande de venir
réoccuper tranquillement le bas du village et par là de s’emparer d’une jeep
américaine avec son équipage ayant un blessé sur civière. Ce véhicule
militaire était resté caché derrière la haie, le long du ruisseau de la Morte,
dans le Cachot, après le passage des soldats US. Les soldats allemands ayant
fait prisonniers les soldats américains, accrochèrent à l’antenne radio du
véhicule un très grand drapeau à croix gammée, et ils regagnèrent le bas du
village et ils installèrent leur PC, ainsi que leur prise de guerre, dans la
cour de la maison Lamotte. C’est sûrement
en voyant cette turbulente et inquiétante présence, que les alliés, qui
occupaient le côté gauche de la Moselle, firent de nouvelles attaques sur le
village d’Atton. Celui-ci fut pratiquement détruit par l’armée américaine. 1944. Citation : attribution de la
croix de guerre à la commune. « Village déjà très éprouvé pendant la guerre de 1914-1948 par sa situation à proximité de la ligne de feu, a payé un tribut exceptionnellement lourd pendant les combats de septembre 1944 pour la libération de la Lorraine. Sa population brutalement évacuée par les Allemands, n’est rentrée que pour retrouver les deux tiers de ses maisons totalement détruites et les autres gravement endommagées » Avec une résignation admirable, la presque totalité des habitants s’est refusée à quitter le village, préférant s’installer dans les ruines plutôt que de s’expatrier, donnant ainsi le plus bel exemple de courage et d’attachement au sol natal. Deux victimes militaires, trois civiles. » ... Lire, dans "Atton, ses origines" : "Petite chronologie historique concernant la commune d’Atton", canton de Pont-à-Mousson (M.-et-M.).1 Document Gilbert Théobald Source : Jean-Louis THEOBALD Septembre 1944,
libération d'Atton, témoignage de Charles LAMOTTE, du 16 février 1999, A cause de ces événements, mon père n’était pas
avec nous, il était bloqué à Nancy depuis plusieurs jours, il travaillait de
nuit à l’Est Républicain. Je travaillais comme apprenti boulanger chez
Cézar à Saint-Martin depuis plus d’un an. Mon père qui prenait le train A/R Pont-à-Mousson_Nancy
tous les jours mettait son vélo chez Cézar le soir à 19 heures et le reprenait
le matin à 7 heures. Or depuis plusieurs jours je n’avais pas vu mon
père, le vélo était toujours là. J’ai demandé la permission à Mr Cézar d’aller
l’après-midi pour quelques heures à Atton. J’ai appris par ma mère qu’il était bloqué à
Nancy et qu’elle restait dans sa maison, les gens du village étaient en train
d’évacuer. J’ai voulu retourner à Pont-à-Mousson, mais les
allemands étaient à environ 300 mètres avant le pont-cassé et m’ont obligé à
faire demi-tour. … La libération, les Américains sont venus 3 fois. - La première : une patrouille de 3
chars est arrivée, venant de Loisy par les prés entre le village et la Moselle,
arrivés dans le Pâquis, ils ont contourné les maisons des frères Lemaire et
Christophe, puis sont montés vers la route en traversant le parc des
Christophe. Le premier char s’est arrêté, la tourelle au
niveau de la route, un homme a sorti la tête et les bras de la tourelle, et a
inspecté les alentours. Provenant du bas du village une rafale de mitrailleuse
a été tiré par les Allemands, l’Américain s’est affolé sur la tourelle, les 3
chars ont fait demi-tour, sans tirer. J’ai assisté à toute la scène, car il y
avait un grand espace dans la porte de l’abri. Le premier char était à environ
50 mètres. Le même jour dans l’après-midi, 12 avions
américains ont incendié le village. - La deuxième venue et la première
libération : les américains n’ont fait que passer, hommes, matériels,
véhicules sont montés à Mousson, en passant toute la journée devant notre abri. Le lendemain matin les allemands étaient de
retour. Du côté de notre abri, à part le chef de patrouille, la bonne dizaine
de soldats devaient avoir 16 à 17 ans. Vers midi je suis allé aux provisions dans la
cave de notre maison, j’ai vu une jeep retournée dans le chemin de Mousson. Après
notre libération, j’ai vu sur le jeep une quinzaine d’impacts de balles ». - La troisième fois : enfin la libération. Source : Jean-Louis THEOBALD Témoignage de
Jeannine PETITJEAN,
Arthur
BARBOSA est né le 6 août 1903 à Vila Verde (Portugal). Il
est Naturalisé. Il a été ouvrier agricole puis ouvrier aux Fonderies de Pont à
Mousson. Il est décédé en 1972, des suites d’une longue maladie
professionnelle. André PETITJEAN (père de Claude), est né le 27 août 1906, à Ste Geneviève. Il était carrossier à la Carrosserie RAUX, à Pont à Mousson. Il est décédé, en septembre 1990. Pont à Mousson, en 1535. Souvenir d’André PETITJEAN Vers 1940 : André PETITJEAN, carte de rapatrié, 153e RAF Arthur
BARBOZA, à ALBI, le 19/02/1941. Il est né en 1903, démobilisé en décembre 1941
- arme artillerie - grade 2e classe Le 28/03/1941 : Arthur BARBOZA, à CASTRES : attestation d’identité. Le 22/06/1941 Septembre 1941, André PETITJEAN, en zone occupée Le 01/12/1941 : Centre de démobilisation Arthur BARBOZA 1941/1943 : André PETITJEAN : Journal de captivité, à partir du 14 juin. 1941/1943 : André PETITJEAN : Journal de captivité, à partir du 19 juin. 1941/1943 : André PETITJEAN : Journal de captivité, à partir du 26 mai. 1941/1943 : André PETITJEAN : Journal de captivité-envoi d’argent, en France. André
PETITJEAN, fiche de démobilisation, le 09/05/1945 Il a rejoint le 153e RAF, le 24/08/1939. Collection : Jeannine PETITJEAN Témoignage d’Emile Jean LAMOTTE, Atton incendié, FFI, combattant de la 1re Armée, grand blessé, prisonnier au Stalag XVII B Plutôt connu sous le prénom de Jean, il est né, à Atton, en 1926, Il vit la déclaration de guerre (septembre 1939), puis la drôle de guerre, à Atton : plus de curé, ni d’instituteurs. Il voit les combats aériens, de la guerre éclair, le Blitzkrieg (à partir du 10 mai 1940). Exode
en juin 1940, première halte à Custines. Il quitte Atton, à 14 ans. Il travaille aux fonderies.
En
1944, avant la libération, il a 18 ans Il intègre les Forces françaises de
l'intérieur (FFI). Il participe à la libération de Pont à Mousson :
embuscades entre Pont à Mousson et Commercy.
En septembre
1944, depuis la rive gauche de la Moselle, il assiste aux bombardements
américains sur Atton et Pont à Mousson. Il voit l’incendie d’Atton. Il voit les Américains arriver, par la route de Commercy. Il s’engage dans la 1re Armée française, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny :
Il est affecté au 1er régiment colonial de chasseurs de chars (RCCC). Septembre 1944,
caserne du 26e régiment d’infanterie, caserne Thiry, à Nancy.
Son unité estéquipée du M10 Wolverine : chasseur de chars (en anglais : Tank Destroyers) Il est formé à l’emploi du lance-roquette anti-char, "bazooka M1". Il est équipé en tenue américaine.
Il combat contre des chars allemands (Panther et Tigre) : Panzerkampfwagen V Panther Panzerkampfwagen VI Tiger
Le 26 novembre 1944, à Sepois, au sud d'Alkirch, il est blessé par une rafale (5 balles : 1 dans le genoux gauche, 1 dans le bas du dos, 2 dans le dos et 1 dans les lèvres).
Il est évacué par les Allemands
(déshabillé, sur un brancard) : franchissement du Rhin. Il transporté en camionnettes
et en trains. Il est plusieurs fois abandonné sur le quai d’une gare, jusqu’à
Prague, en Tchécoslovaquie. Il est de nouveau blessé, par des
éclats d’obus, de bombardements alliés. Il est envoyé au Stalag XVII B, à
Kerms, en Autriche. Guerre de 1939-1945. Stalag XVII B à Krems-Gneixendorf (Basse-Autriche) Il est opéré par un médecin
français, sous contrat (toutes les balles sont retirées, sauf une). Il reste 3
mois en convalescence. Le Stalag XVII B (60 000 prisonniers : de
toutes nationalités). A la libération, le camp est
abandonné par les Allemands. Les prisonniers se rendent dans la ville la plus
proche. Ils assistent aux exactions de troupes soviétiques. Ils retournent au
camp, où sont de nouveau enfermés, gardés par des Serbes. Puis le camp est libéré
par les soldats russes à cheval,
puis abandonné. Avec d’autres prisonniers, il part en charrette, vers l’ouest. Il croise deux ambulances américaines, qui ne prennent en compte que 4 prisonniers. Il est conduit à un aérodrome, à Lintz, en Autriche. Il est embarqué dans une forteresse volante B 17. Nous sommes le 18 mai 1945. Il effectue le voyage dans le nez de l’avion, entre les caisses de munitions. Les mitrailleuses calibre 50 (12, 7 millimètres), sont armées. L’équipage américains est en bras de chemise.
Boeing B-17 Flying Fortress Il atterri à Orléans. Puis il rejoint Paris, à côté du grand Rex, où il est opéré pour extraire la dernière balle : Hôpital Villemin, en juin 1945
La dernière balle, extraite à Paris. Les deux médaillés de la Libération : Article Est Républicain : Par 18 sept. 2017 -Voir également page
: "Atton : Quelques ainés : Le 8 mai 2021, Jean LAMOTTE était invité au monument aux morts, à ATTON. Il a apporté son témoignage sur la libération, alors qu’il était encore en captivité, blessé, au stalag XVII B, à Krems-Gneixendorf (Basse-Autriche). Source : https://www.facebook.com/MairieAtton/videos/974968949974741 1918/1944 Source : Jean-Louis THEOBALD 80e division d'infanterie (États-Unis) https://fr.wikipedia.org/wiki/80e_division_d%27infanterie_(%C3%89tats-Unis) Luxembourg American Cemetery and Memorial https://fr.wikipedia.org/wiki/Luxembourg_American_Cemetery_and_Memorial
Le 16
septembre 2021 : commentaires de Guillaume JOLIVET : il y a 77 ans,
Samedi 16 Septembre 1944 il y a 77 ans la libération de
notre Village. Le temps est mauvais, pluvieux. Les chars de la compagnie C sont libérés et reçoivent
l’ordre d’aider le 319th Régiment d’Infanterie et renforcer les têtes de ponts
des 317th et 318th RI. Avec le 1er bataillon en tête et supporté
par 2 pelotons de chars du 702ème bataillon, une attaque est
déclenchée au Nord à 16h00 vers ATTON qui sera libéré à 16h30. Après avoir libéré notre village au prix de dizaines
de tués, blessés, la 80th division stationnera jusqu’au 23-24 septembre 1944
dans la forêt de Facq. Cette Division américaine aura combattu sur le
territoire de notre commune contre le 29ème régiment motorisé et la 3ème Panzer
Grenadier Division. Elle continuera sa longue marche en avant vers la
Moselle puis Saarbrücken et participera à la bataille des Ardennes. Elle
continuera à combattre jusqu'aux derniers instants de la guerre en
Tchécoslovaquie, libérant le camp de concentration d'Ebensee le 6 mai 1945.
(Historique de la 80th div US) De cette libération il reste de précieux témoignages
d’Attonais, photos, reliques et sur le terrain quelques positions américaines
encore visibles de nos jours. Notre village aura été presque entièrement détruit. Rue de Mousson et la rue haute (rue de Nomeny) Libération de Nancy :
Commémoration
de septembre 2004, récit de la libération d'Atton, par Pierre MORIN Source : Jean-Louis THEOBALD
Paul Augustin RICHIT est né le 31/05/1903. Il habitait au 41 rue de Nomeny, à Atton. Il était cultivateur. Soldat au dépôt de Cavalerie N°26, il est mort pour la France, le 15/06/1940, à Maranville, Haute Marne.
https://www.jhm.fr/departement/La-deuxieme-mort-d-un-heros/ Publié le 06-08-2019 à 06:30 Information, à confirmer http://histoire-lorraine.fr/index.php/26e-division-dinfanterie/104e-regiment-dinfanterie Source : Tu es de ATTON si... Hommage aux blessés, tués et disparus, soldats et officiers américains, Légende : Le terme vicinity of Atton = à proximité de Atton est à prendre au sens très large, après avoir effectué quelques recherches sur des soldats tués sur ces listes, certains sont morts à BRATTE qui est situé à 15km.
15
Septembre 1944 : L’ennemi, avec une force estimée
à 1 bataillon, contre-attaque dans la matinée, et capture ATTON et SAINTE
GENEVIEVE. L’attaque a été supportée avec des tanks, canons automoteurs,
artilleries et tirs de mortiers. A 16h30, une force ennemie estimée à 1
bataillon et 33 tanks attaque la crête de SAINTE GENEVIEVE – BEZAUMONT et est
repoussée avec des pertes et un nombre indéterminé de tanks. Source :
Guillaume JOLIVET https://fr.wikipedia.org/wiki/80e_division_d%27infanterie_(%C3%89tats-Unis) Quelques soldats américains, tombés à proximité d'Atton JARRETT-Jesse L SAPP-Dallas L GRAHAM-Leonard J GURNEY E Davis JR GRAHAM-Donald L HEGRE-Ervin R EDWARD F. Kelly DIAMOND Marvin A BAINES-Edwarr R WRIGHT-Elden C Source : Guillaume JOLIVET Cimetière militaire américain, de Saint-Avold https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_am%C3%A9ricain_de_Saint-Avold |
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