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Mis à jour
le : 17/10/2020
Cette
page présente, sur carte, la position des édifices, des sentiers de promenade, des lieux de mémoire, des lieux-dits…à Atton
Au sommaire :
Première réflexion, d’une longue série, des "Sentiers
de mémoire virtuelle" :
Atton libéré, le 16 septembre 1944, initiative
citoyenne,
abri de la Haie Baraud, en Forêt de Facq, le 12 septembre 2020
Prochaines réflexions :
1914/1918 : Atton, en Forêt de Fack, la Baraque des Romains,
Le sentier des Vanottes, le Chemin de Cachot,
Forêt de
Facq, le camp Schwaeble...
Première réflexion, d’une longue série, des "Sentiers
de mémoire virtuelle" :
Atton libéré, le 16 septembre 1944, initiative
citoyenne,
abri de la Haie Baraud, en Forêt de Facq, le 12 septembre 2020 :
15 septembre 2020 : "Ce bunker qui a protégé leurs parents durant les bombardements"
Au premier plan, Nicole et André
Richit, les propriétaires du terrain où est situé le bunker de 14, sur
le ban de la commune de Mousson.
Photo ER /Emmanuel VACCARO
Source : Est Républicain,
du 16 septembre 2020
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Dossier de presse proposé à l’Est Républicain,
le 12 septembre 2020, par François Iung :
Atton libéré, le 16 septembre 1944, initiative citoyenne
Samedi 12 septembre, une petite équipe
d'Attonais passionnés d'histoire locale s'est rendue en Forêt de Facq, à
proximité du lieu où, en septembre 1944, une quarantaine d'Attonais s'étaient
protégés des bombardements avant la libération. Pour honorer leur mémoire, ils
ont souhaité se réunir sur ce lieu chargé d'histoire à l'occasion du 76ème
anniversaire de la libération d'Atton.
Attention : l’accès à l’intérieur de ces ouvrages est particulièrement
dangereux :
risque de présence de munitions, de pièges, ou d’animaux sauvages,
d’effondrement et d’asphyxie…
Témoignage des
jours précédents la libération d'Atton : « Bernard IUNG (1933/2012), en
septembre 1944, a 11 ans. Il habite au 20, rue de Loisy, avec sa mère, Marie
(gérante de l’alimentation ′La Source′) et sa grand-mère Alphonsine. Son père
Gabriel, surnommé Jean, est prisonnier dans un M-Stammlager (Stalag) XII
F-Kommando. 1004, en Allemagne.
En septembre
1944, les Allemands les forcent à creuser des tranchées, dans le jardin. Marie
y a juste le temps d’y enfouir quelques objets, dont : du vin et la
ménagère de couverts en argent. Puis, ils sont chassés par les Allemands.
Ils vont se réfugier, avec une quarantaine de villageois, dans un abri
français de 1914, en forêt de Facq, la Haie Baraud. Cet abri, était inondé
d’environ une hauteur d’un mètre d’eau. Un tapis de rondins de bois est disposé
pour pouvoir y loger. Pendant l’offensive l’abri est bombardé. Du bétail resté
dehors est tué. Les hommes rejoignent le village, pour tenter d’arrêter
l’incendie, qui se propage vers le nord du village. Les Allemands chassent les
habitants de l’abri, vers l’est. S’en suit une marche forcée, pour certains,
jusqu’à MORHANGE. Le premier soldat américain que Bernard rencontre, c’est à
MORVILLE. Il est prisonnier des Allemands. Il lui offre du chocolat…
Le 16 septembre, de retour au village, libéré,
toutes les maisons de la rue de LOISY ont brulé, depuis le haut du village,
jusqu’au numéro 20 et une bombe est tombée dans le jardin. La cache est
pulvérisée. Marie, Alphonsine et Bernard vont s’installer dans la cave, qui
seule, reste en état. La voute est encore toute chaude.
Après lalibération : 20, Rue de Loisy, Rue des Dames, maison Marx
Bernard évoquait, également, du survol des raids
de bombardiers alliés, vers l’Allemagne. Un jour, il voit un bombardier se
détacher de sa formation, certainement en difficulté, perdre de l’altitude et
larguer son chargement de bombes dans la Moselle. Bernard se rappelait des
centaines de poissons morts, remontés à la surface ».
Commémoration
en 1947/48 du séjour forcé, dans l’abri, en forêt de Facq, Haie Baraud
(orthographe exact : Haye Bareau, en haut, à droite sur le plan, en haut de cette page), en septembre 1944, lors de lalibération, commentaires manuscrits : Bernard Iung
(photos prises sur l’abri)
1 : René Theobald
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2 : Nelly Chevre, née Chartier
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3 : Franca Piccinelli
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4 : Veuve Julia Chartier, née Deloge
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5 : Eliane Fevre, née Chartier, nièce de Nelly
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6 : Marie Iung
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7 : Adrienne Petitjean, née Olivetan
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8 : André Petitjean
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9 : Victor François Olivetan, grand-père de Jeanine Happe
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10 : Séraphin Piccinelli
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11 : AngèlePiccinelli, son épouse, Maman de Jeanine Happe
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12 : Armand Piccinelli
Ou Paul Gabriel Marchal, père de Jeanine Happe
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13 : Auguste Chèvre
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14 : Michel Marchal, frère de Jeanine Happe
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15 :
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16 : Alain Théobald
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Identifications :
- Jean Louis Theobald
- Françoise Brionne
- Jeanine Happe
- François IUNG
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Les identifications de ces trois photos, en fichier PDF
Madame Julia
Chartier, née Deloge, rue de Mousson
Source : Jean
Louis Theobald
C'est toute la rue de Mousson. Et une famille Respaut de St-Martin,
Peut-être un autre jour ? (Jeanine Happe)
1 :André Petitjean
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2 : François Olivetan, son beau-père,
Ou César Delgrande cousin de Nancy
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3 : Marcel Simothé
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4 : Louis Simothé
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5 : Emile Etienne
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6 : Elodie Etienne, née Franconnet
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7 : Nelly Chartier, épouse d’Auguste Chevre
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8 : Auguste Chèvre
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9 : Henri Fevre
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10 : Eliane Fevre, née Chartier
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11 : Aimé Dervelle
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12 : Augustine, épouse Dervelle
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13 : Madame Etienne
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14 : Marie Petitjean, mère de Claude
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15 : Paulette Basuyaux
Ou Fernande Delgrande
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16 : Gabriel (Jean) Iung
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17 : Marie Iung, née Braun
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18 : ″Ninie″ Petitjean
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19 : Fernande Delgrande
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20 : Jeanine Marchal
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21 :
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22 : Charlotte Lamotte
Ou Alphonsine Iung ?
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23 : Bernard Iung
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24 : Madame Catelin
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25 : André (fils) Petitjean
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26 : Madame Colin (parent d’Emile Etienne)
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27 : Andrée Marchal, née Olivetan
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28 : et à nouveau le chien blanc
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Identifications :
- Jean Louis Theobald
- Françoise Brionne
- Jeanine Happe
- François IUNG
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1947/1948 : Commémoration Forêt de Facq, Haie Baraud (photo 03) - Jean Louis Theobald Mis à jour, le 17/10/2020
"Tu es de Atton si…"
L’Est Républicain (date ?)
Source :
Jean Louis Théobald
"Tu es de Atton si…"
La Croix de guerre 1939-1945 aété attribuée à ATTON par le secrétaire d'Etat aux forces Armées, Max LEJEUNE,
le 11 novembre 1948, avec la citation suivante à l'ordre du régiment (étoile de
bronze) :
«
Village déjà très éprouvé pendant la guerre 1914-1918 par sa situation à
proximité immédiate de la ligne de feu ; a payé un tribut
exceptionnellement lourd pendant les combats de septembre 1944 pour la
libération de la Lorraine.
Sa
population brutalement évacuée par les Allemands, n'est rentrée que pour
retrouver les 2/3 de ses maisons totalement détruites et les autres gravement
endommagées.
Avec
une résignation admirable, la presque totalité des habitants s'est refusée à
quitter le village, préférant s'installer dans ses ruines que de s'expatrier,
donnant ainsi le plus bel exemple de courage et d'attachement au sol natal.
Deux victimes militaires, trois civiles. »
Atton fait partie des 209
communes de France à porter sur son blason les deux croix de guerre (1914/1918
et 1939/1945).
Voir page : Armes d'Atton
Le 12 septembre 2020, devoir de mémoire, des enfants et petits enfants
L’abri français
de 1914 mesure une quinzaine de mètres de long. Malgré la canicule, il est
encore inondé. Il est composé d’un couloir, entre les deux entrées, légèrement
orientées, pour éviter le tir en enfilade. Au milieu du couloir, on aperçoit, l’entrée
d’une une pièce. Le chapeau, de la buse de ventilation, a disparu.
Témoin du bombardement, des trous d'obus, encore bien visibles
En souvenir, une gerbe de chardons de Lorraine a été déposée.
Il a été trouvé des morceaux de marmite et un éclat d'obus de 155 mm américain.
Un instant de silence
a été observé à la mémoire des trois civils d’Atton morts pendant la Seconde
Guerre Mondiale, ainsi que des trois militaires :
- Richit Paul,
le 15/06/1940,
- Thomas J., le 14/03/1945,
- Colin G., 28/03/1945.
Au premier
plan, notre Historien local, Pierre Morin et son épouse Pierrette, Paul et
Nicole Marsal (propriétaires du site) Nicole, née Richit et sa sœur Andrée, en
septembre 1944, s’étaient réfugiées à Morville. Elles sont les filles de
Paul Richit, Mort pour la France, le 15/06/1940, à Maranville, en Haute Marne.
En arrière-plan, les descendants des familles Iung, Basuyaux, Geoffroy et
Sinteff.
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Témoignage de Jean Louis Théobald, le 20/09/2020 : L’abri
se situait à quelques dizaines de mètres de celui-ci. Actuellement au niveau de
l’autoroute, il a été détruit, pour le passage de celle-ci.
En 1941, devant l'abri, déguisé en bedeau, son frère : Gilbert Théobald
En venant
d’Atton, au bout de chemin de Retonlieu, on entre dans le bois et dans le 2e
virage, puis à 100 mètres, on se trouvait sur le bunker enterré, et il y avait
beaucoup de muguet; il a été détruit avec la passage de l'autoroute, en 1970.
Camp Schwaeblé :
En haut, la route Atton/Port sur Seille (D76),
Au centre, la route Atton/Nomeny (D120).
Camp Schwaeblé,
hôpital, abri de 15 mètres de long
Source : Jean
Louis Theobald
Nous étions devant un abri hôpital, de 1914/1918, à quelques mètres-prêt.
De tout cœur avec nos anciens.
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Non loin de l’abri, passait en 1870 le chemin de fer Rémilly/Pont à Mousson. Il y a 150 ans.
Mais ceci est une autre histoire...
Vient de paraître, à lire sur : Tu es
de ATTON si...
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Prochaine réflexion :
1914/1918 : Atton, en Forêt de Fack, la Baraque des Romains :
Source : Jean
Louis Theobald
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Prochaine réflexion :
Le sentier des Vanottes, le Chemin de Cachot :
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Prochaine réflexion :
Forêt de
Facq, le camp Schwaeble :
Camp Schwaeblé :
En haut, la route Atton/Port sur Seille (D76),
Au centre, la route Atton/Nomeny (D120).
1917, militaires
en forêt de Facq
1914/1918,
Atton, en forêt de Facq, l’autel entre les 4 fils Aymon
Janvier 1916,
Atton, en forêt de Facq, baraquement forestier
1914/1918,
Atton, en forêt de Facq
La
Margueritte Forêt de Facq, de la Croix de guerre 1914/16
Source : Jean
Louis Theobald
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