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ORIGINE DE LA COMMUNE

 

 

 

Elle viendrait du relais qui se trouvait sur la voie romaine SCARPONE-DIVODURUM connu sous le nom de baraque des Romains et qui fournissait vivres, repos et chevaux frais pour continuer sa route

 

En l'an 27 avant J.C. VIPSIANIUS AGRIPPA (64-12 avant J.C.), gendre d'AUGUSTE, se vit confier la tâche d'établir une voie terrestre devant relier LUGDUNUM aux frontière du Rhin. C'est la portion Scarponne-Divodurum de cette voie, dite chemin Ferré ou le Ferré Romain, qui traverse le ban d'Atton du sud au nord et, après les bois, disparait dans les terres des MENILS.

 

Il y avait un pont d'une seule arche en pierre de taille, pour l'écoulement des eaux de l'étang d'ARBONNE, dont une partie a été démolie vers 1720 et l'autre en 1761.

ARCHEOLOGIE

Les fouilles effectuées par l'A.F.A.N. (Association de Fouilles Archéologiques Nationales) en 1996, sur la partie nord de la Z.I., ont permis de trouver deux sites de l'Âge de bronze. Pas très bien conservés, à cause de l'érosion, ils datent probablement des époques 2A et 3A qui se situent au milieux de l'Age de bronze final (vers 1200 avant J.C.)

 

 

 

Il s’agit de grosses fosses fortement érodées, contenant des fragments de céramiques noires et brunes, dont la vocation originale était l'extraction d'argile pour la construction des parois des maisons et la fabrication de vaisselle.

A l'époque de l’âge de bronze, les maisons se présentaient sous forme d'un rectangle de 5 à 6 M de large sur une douzaine de mètres de long. Des bâtiments de stockage, en bois, leur étaient associés, de même que ce type de fosses, qui ont été comblées, une fois l'extraction terminée, par les résidus de l'occupation humaine. Une véritable mine pour les archéologues.

Parmi les céramiques trouvées, certaines sont communes, il s'agit d'objets usuels, mais d'autres, plus fines, sont souvent décorées au peigne métallique.

Les fouilles effectuées sur la partie sud de la Z.I. au lieu-dit "le Pain de Pâques", en 1993-1994, ont fait apparaître un important complexe d'habitat Romain.

Celui-ci se compose d'une villa flanquée d'un ensemble de bâtiments annexes, soit en structure légère, soit en maçonnerie, ainsi que de fosses, fours de métallurgistes, fossés... Toutes ces structures bordent un chemin empierré, diverticule partant probablement de la voie Romaine Scarpone-Divodurum, et aboutissant à l'entrée principale de la villa.

Pour cet édifice, au moins trois phases d'occupation ont pu être distinguées. La première installation, qui doit remonter au 1er siècle de notre ère, n'a été observée que très ponctuellement.

La lecture de ce plan originel est en effet occultée par les importants travaux de construction de la seconde phase, effectués à la fin du IIe siècle ou au début du IIIe siècle. A cette période, un important bâtiment de plan carré de 28 m de côté, agrémenté d'une galerie de façade, est érigé. De multiples pièces, souvent recouvertes de terazzo, s'articulent autour de cette cour centrale et plusieurs hypocaustes sont en service.

A la troisième phase, on observe un abandon de ces systèmes de chauffage et une légère modification du plan général par l'adjonction de simples pièces.

Seul un fond de cabane, probablement datable du Ve siècle, témoigne d’une occupation postérieure à cet important complexe rural d'époque Romaine.